appareil auditif sur-mesure

Dans un article précédent, nous mettions en lumière un fait : 80% des ventes mondiales d’appareils auditifs sur-mesure sont des contours d’oreille. Et nous nous posions la question suivante : pourquoi ? Pourquoi, sachant :

  • Que de nombreuses études (dont l’une de Starkey, leader mondial de la fabrication d’appareils auditifs) ont mis en lumière les nombreux avantages d’un appareil auditif intra-auriculaire en comparaison à un appareil auditif contour d’oreille ;
  • Une préférence des utilisateurs pour un appareil auditif intra-auriculaire – du fait de sa grande discrétion – en comparaison à un appareil auditif de type contour d’oreille ;
  • La possibilité réelle de retrouver un confort auditif avec un seul appareil auditif intra-canal (contre deux en contour d’oreille, on parle d’appareillage bilatéral) ;
  • Le choix possible des utilisateurs entre une aide auditive contour d’oreille et une aide auditive intra-auriculaire. En effet, si 6 millions de français sont concernés par un trouble auditif, seulement quelques 700 000 sont concernés par un handicap auditif nécessitant un contour d’oreille et 90% d’entre elles sont appareillées (quand cela est possible). Pour les millions d’autres, concernés par une presbyacousie l’arbitrage entre un appareil auditif contour d’oreille et un appareil auditif intra-auriculaire est possible et ne doit dépendre que de leurs préférences personnelles.

Le but de cet article n’est pas de revenir sur les raisons (souvent économiques) qui expliquent une orientation préférentielle des audioprothésistes sur les contours d’oreille (l’article précédemment cité l’explique parfaitement), mais plutôt sur les difficultés rencontrées, par les professionnels du secteur, pour réaliser des appareils auditifs intra-auriculaires « sur-mesure ». Ces difficultés viennent, notamment, des problèmes à créer un embout sur-mesure pour l’appareil auditif intra-auriculaire.

Les avantages d’un appareil intra-conduit (CIC) VS un appareil contour d’oreille (BTE)

Avant de rentrer dans le vif du sujet, détaillons rapidement les 4 points précités concernant l’appareil auditif de type intra-auriculaire.

L’appareil auditif intra-auriculaire utilise l’oreille

Un appareil auditif intra-canal (CIC) se positionne, par sa nature même, dans le conduit auditif. Grâce à ce positionnement, il fait usage des différentes caractéristiques de l’oreille, qui est un amplificateur anatomique. Ainsi :

  • Un appareil auditif intra-auriculaire (CIC, ITE) utilise le pavillon de l’oreille. Avec sa forme d’entonnoir et ses replis le pavillon auriculaire capte les sons environnants à 360° (forme d’entonnoir) et les spatialise – distance, lieu (grâce à ses replis). Les sons ainsi captés par le pavillon sont directement envoyés dans le conduit auditif où ils rencontrent – littéralement – le microphone de l’appareil auditif qui les envoie ensuite au système d’amplification de l’appareil auditif ;
  • Le microphone d’un appareil auditif intra-canal étant abrité par le conduit auditif, il n’est pas soumis au bruit du vent, ce qui permet une amplification plus claire des sons importants (captés par le pavillon auriculaire). La perception des mots et des voix est ainsi optimisée ;
  • L’appareil auditif intra-canal étant situé en proximité tympanique, il restitue les sons amplifiés sans délai, d’une oreille appareillée à l’autre qui ne le serait pas. L’avantage est évident : l’appareillage unilatéral est possible ;
  • Les études suggèrent que le sentiment d’occlusion du conduit auditif est étonnement moins ressenti avec un appareil intra-canal qu’avec un appareil contour d’oreille (le poids de l’appareil auditif contour d’oreille jouant certainement défavorablement et accentuant le sentiment d’occlusion et celui de fatigue du pavillon en fin de journée, particulièrement si vous portez également une paire de lunettes et un masque de protection anti-covid).

L’appareil auditif intra-auriculaire est invisible

Un autre avantage et non des moindres, de l’appareil auditif intra-canal, lié à sa position, est sa relative discrétion. Dans le conduit auditif, il est ainsi quasi invisible, ce qui en fait une alternative de choix pour les personnes concernées par une presbyacousie, âgées en général d’une soixantaine d’années, donc relativement jeunes et ne désirant pas être perçues comme « des personnes âgées » avec un dispositif visible (contour d’oreille). La moyenne d’âge des personnes s’appareillant chez un audioprothésiste est de 75 ans (contour d’oreille dans 80% des cas) tandis que la moyenne d’âge des personnes s’appareillant auprès des marques (dont SERINITI) vendant des appareils intra-auriculaires préréglés qualitatifs (pré-configuration réalisée par des médecins ORL, norme CE) est de 62 ans. Il y a donc bien un attrait réel pour le dispositif invisible performant dès lors que le choix est laissé à l’utilisateur (SERINITI propose des intra-auriculaires et des contours d’oreille).

L’appareil auditif intra-auriculaire peut être vendu à l’unité (appareillage unilatéral)

Nous avons évoqué la raison précédemment, nous ne revenons pas dessus. Précisons simplement, pour les personnes qui auraient à cœur d’ajouter que « ma perte auditive est sur les deux oreilles » : oui, nous le savons, comme toute presbyacousie (progressive, bilatérale et symétrique). Ce qu’il faut comprendre, c’est que les stimuli auditifs, qu’ils viennent de l’oreille droite ou de l’oreille gauche, sont traités par la même zone du cerveau, indifféremment de leur provenance. Moins on entend, plus cette zone se réduit (car moins sollicitée, le corps s’adapte). Plus on entend, plus cette zone reste « en forme » et fonctionnelle. Ainsi, c’est la nature même de l’appareil auditif qui permet un appareillage unilatéral ou non : un contour d’oreille, parce qu’il contourne le pavillon et qu’il est loin du tympan, restitue les sons avec un délai qu’il faut harmoniser sur les 2 oreilles (appareillage bilatéral nécessaire) pour que l’amplification globale soit agréable pour le cerveau ; un intra-conduit en revanche, par sa position, restitue les sons dans le même délai d’une oreille appareillée à l’autre qui ne le serait pas. D’autre part, quand on entend mieux, la zone cérébrale en charge de recevoir les stimuli sonores est activée, ce qui entraine le sentiment (vérifiable) de mieux entendre de l’oreille qui n’est pas appareillée. Et oui ! Encore une fois, il s’agit de bon sens dès lors que l’on raisonne un peu avec l’ensemble des informations en notre possession (un article passionnant sur le sujet : audition et cognition.

L’appareil auditif intra-auriculaire : une option évidente pour les personnes presbyacousiques

Ici aussi, une connaissance qui – comme nous le constatons souvent, malheureusement, dans nos consultations – fait défaut à la plupart des patients. Elle est pourtant bien réelle : une personne qui a une perte auditive presbyacousique a pleinement le choix entre :

  • Un appareil auditif contour d’oreille,
  • Un appareil auditif intra-auriculaire,
  • Un appareil auditif sur-mesure sur ordonnance,
  • Un appareil auditif préconfiguré en vente libre.

Nous avons largement développé ces points dans nos articles précédents et notamment dans celui-ci et celui-là.

Le sur-mesure de l’appareil auditif intra-canal : de réelles difficultés pour l’audioprothésiste

Lorsqu’on évoque l’appareil auditif intra-cana, toute la difficulté du sur-mesure réside dans la prise d’empreinte du conduit auditif et la détermination du choix de l’embout pour l’appareil auditif. Le procédé semble si périlleux qu’en guise de sur-mesure, Siemens offre maintenant le produit Signia Silk (à 3 000€ quand même) avec un système d’embout de tailles différentes (S, M et L) identique au système mis en place par SERINITI sur son intra-canal ORISON (à 299€ l’appareil unilatéral).

La prise d’empreinte, dans l’élaboration d’un embout pour un appareil auditif intra-canal est un acte capital dont les répercussions sont essentielles dans la finalité de l’appareillage : il convient d’y apporter un soin méticuleux comme la maitrise la plus complète, maitrise qui se perd lorsqu’elle ne concerne que 20% des ventes et lorsque celles-ci s’orientent alors vers un système à la Siemens – Signia !

La prise d’empreinte est un acte clinique avec tout ce que cela comporte de responsabilité engagée. L’oreille présente, dans sa morphologie, des parties dures alternant avec des zones plus souples, qui vont parfois jusqu’à un relâchement et une facilité de distension très importante des tissus de la conque et du conduit auditif, en particulier chez les personnes âgées (les premières concernées par l’appareillage auditif). Parmi tous les produits permettant la réalisation des empreintes, il est recommandé d’utiliser des pâtes silicones souples présentant une très grande élasticité ainsi qu’une résistance au déchirement importante. Ces qualités sont primordiales pour la sécurité lors du déroulement de l’opération, qui consiste à extirper l’empreinte du conduit, dont la morphologie peut comporter des cryptes rétentives. L’empreinte, dans ce cas précis, doit pouvoir subir une très forte extension, sans se déchirer et sans subir de déformation car, dans le cas d’une rupture, une partie de l’empreinte resterait incrustée dans les rétentions du conduit, ce qui pourrait nécessiter une intervention chirurgicale du médecin ORL.

Effet Larsen (sifflement) sur des appareils auditifs intra-auriculaires sur-mesure

Il arrive que certains patients, une fois appareillés avec une prise d’empreinte sur-mesure pour un appareil auditif intra-auriculaire, éprouvent les inconvénients d’un phénomène de Larsen (sifflement) lors de la mastication voire même lors de la conversation (mouvements de la mâchoire dans les deux cas). Cela provient de l’articulation temporo-mandibulaire, laquelle, par ses mouvements, déforme le conduit auditif. Comment résoudre ce problème ? Il convient, dans ce cas, de prendre l’empreinte du conduit :

  • Soit bouche ouverte,
  • Soit bouche à demie-ouverte,
  • Soit en position bouche demie-ouverte avec mouvement de latéralité vers la droite ou vers la gauche.

La vérification de l’efficacité du travail sera déterminée par l’apparition ou non du phénomène de Larsen lors de nouveaux essais de l’appareil auditif, ce qui nécessitera parfois un nouvel embout, lequel sera définitif et expurgé des insuffisances du premier. Le positionnement de l’ouverture buccale sera maitrisé et immobilisé par une masse de pâte à empreinte modelée à l’épaisseur désirée. Par la suite, l’embout devra, si nécessaire, être modelé par un gel acrylique quel que soit le matériau utilisé.

Cas d’un conduit auditif ayant subi une intervention chirurgicale

Dans le cas d’un conduit auditif ayant subi une intervention chirurgicale, l’examen otoscopique devra obligatoirement être complété par une exploration des cryptes souvent profondes et rétentives et qui ne peuvent pas être décelées. En effet, l’otoscope ne permet qu’une observation rectiligne. L’exploration des cryptes se pratiquera à l’aide d’une sonde recourbée dont l’extrémité sera réalisée à partir d’une matière silicone douce et souple, d’une dureté shore d’environ 30, afin de ne pas léser la zone de tissu fragilisée. Avant de prendre l’empreinte, il conviendra de positionner dans les cavités rétentives (dont l’importance de chacune aura été appréciée par la sonde souple), des boules de coton reliées à des fils très solides d’environ 15 centimètres chacun. Ce colmatage est indispensable.

L’absence de tympan constitue un risque supplémentaire pour la prise d’empreinte. Une protection efficace du type de celle décrite précédemment permettra le bon déroulement de cette opération.

Cas particuliers

Il est intéressant de signaler que dans certains cas d’appareillage auditif, en particulier lorsque l’oreille a été opérée et évidée, le phénomène d’effet Larsen s’établira pour aussi étanche que soit l’embout. En effet, l’amplification filtre à travers les parois de la cavité dont l’épaisseur a été très affaiblie et, de ce fait, le son est récupéré par le microphone de l’aide auditive, établissant ainsi un phénomène de sifflement gênant.

Ce problème se rencontre le plus souvent dans les cas d’appareillage auditif de forte puissance. La solution pour y remédier consiste à retirer le microphone de l’aide auditive positionnée sur l’oreille appareillée et à le transférer dans un boitier vide de petite taille qui sera disposé sur l’oreille opposée (sic.) La liaison entre les deux systèmes se fera par l’intermédiaire d’un fil de très petit diamètre, qui passera derrière la tête du patient. De nombreuses autres solutions particulières existent, dans le cas de prises d’empreintes spéciales, atrésie du conduit auditif, absence de pavillon, etc. Elles sont aussi nombreuses que les différents cas que l’on peut rencontrer.

Méthode générale de la prise d’empreinte pour la réalisation de l’embout d’un appareil auditif intra-auriculaire

Le pavillon de l’oreille est étiré vers le haut et vers l’arrière de la tête, de manière à l’élargir au maximum.

Puis le conduit auditif est rempli, par petits mouvements de compression avec le canon de la seringue, jusqu’au parfait remplissage de la conque. Le débordement de la pâte à empreinte doit être évité, car cela pourrait nuire à l’appréciation des limites esthétiques de l’embout de l’appareil auditif qui en résulterait.

Lorsque la conque est remplie, la pâte est lissée avec le doigt pour conférer à l’empreinte homogénéité et précision.

Le pavillon de l’oreille est relâché à ce moment-là, en l’accompagnement de manière à ce qu’il retrouve sa position initiale.

La prise d’empreinte est lente, pour permettre aux tissus relâchés de reprendre une position de confort dans la pâte encore souple. Une prise d’empreinte du conduit auditif trop rapide donnera toujours des empreintes imprécises qui ne respectent pas l’anatomie et la morphologie du conduit auditif.

Toute prise d’empreinte du conduit auditif est effectuée avec une seringue en nylon, à l’aide d’une pâte silicone associée à un catalyseur à prise lente, seule méthodologie permettant d’obtenir un résultat positif et exploitable.

Détermination du choix de l’embout pour l’appareil auditif intra-canal

Après la prise d’empreinte, l’audioprothésiste va se retrouver confronté au choix de l’embout, qui sera déterminé par deux facteurs principaux :

  • L’audiométrie clinique du patient, qui déterminera également le choix de la prothèse auditive,
  • L’anatomie du conduit auditif et de la conque.

Plusieurs formes d’embouts sont proposées par les laboratoires de prothèses auriculaires. C’est à l’audioprothésiste qu’il incombe d’en déterminer les caractéristiques précises. L’embout auriculaire compte pour 50% dans la réussite de l’appareillage auditif.

Forme, types et matières d’embout auriculaires pour l’appareil auditif intra-canal

Les combinaisons, à ce stade, sont multiples et peuvent varier quasiment à l’infini. Ci-dessous, analysons les plus fréquemment rencontrés.

• Règles générales concernant la taille et le type : l’audiométrie

Un appareillage auditif de faible amplification avec une bonne conservation des fréquences graves nécessite un embout court et comportant un canal de dépression très large, parallèle au tube de conduction dus on (de l’écouteur de la prothèse auditive au conduit auditif).

Un appareillage auditif de forte amplification nécessite un embout plus long, plus étanche (d’où l’importance de la qualité de la prise d’empreinte) et ventilé par un conduit de dépression plus étroit.

Règles générales concernant la taille et le type : l’anatomie

Un conduit auditif présentant un étranglement marqué et une forme suffisamment ovalisée permettra l’adaptation d’un embout auriculaire très discret que l’on appelle embout canule.

Un conduit auditif de forme conique ne présentant pas les garanties de rétentions souhaitées nécessitera la réalisation d’un point d’appui extérieur impliqué dans les parties les plus dissimulées de la conque à condition que celles-ci le permettent. L’embout préconisé dans ce cas précis sera un embout du type canule épaulement.

Dans le cas similaire mais où il n’y aurait pas de possibilité de prendre un appui suffisamment efficace à l’intérieur de la conque, on aura recours à un point de rétention plus large en créant une ceinture dans le matériau le plus approprié au cas. Cet embout est appelé embout squelette.

Cas extrême mais relativement fréquent chez les personnes âgées et les enfants : les difficultés de mise en place et de retrait de l’embout qui apparaissant lors des premiers essais. On favorisera à ce moment-là l’utilisation d’un embout qui tapissera le fond de la conque et qui, de surcroit, présentera des qualités d’étanchéité plus intéressantes dans l’hypothèse d’un appareillage auditif surpuissant. Cet embout est nommé fon de conque.

Autres types d’embouts de forme particulière

Embout standard porte écouteur. Embout pince de crabe. Embout porte-tube. Embout à canal de dépression spiralé.

Il existe aussi l’embout anti-bruit, anatomique, moulé spécialement pour chaque individu. La matière sélectionnée pour ce type d’embout est un élastomère de silicone de forte densité et au pouvoir réfractant très efficace.

Et l’embout anti-eau, également réalisé d’une manière personnalisée pour tous les patients ayant besoin d’être en contact avec l’élément liquide dans le cadre de bains, de douches, lavages de tête, etc. et qui, pour des raisons médicales (drains, perforations du tympan, etc.) ne peuvent y prétendre. Grâce à sa parfaite étanchéité et la qualité de sa réalisation, cet embout permet de garantir une sécurité totale quant aux risques de pénétration de tout liquide dans le conduit auditif.

Règles générales concernant les matières

Quatre grandes familles de matières peuvent rentrer dans la composition d’un embout pour appareil auditif. Ce sont, par ordre de fréquence de réalisation :

  • Les résines acryliques anallergiques. On les utilise, dures ou souples, dans tous les cas ne présentant pas de contrainte particulière.
  • Les élastomères de silicone. Leur utilisation sera privilégiée dans les tissus fragiles et facilement irritables. L’avantage des silicones est leur propriété physique ne présentant aucun facteur traumatisant, notamment chez les enfants.
  • Les vinyflex. Il est sélectionné de la même manière, lorsqu’un compromis doit être trouvé entre la nécessité d’utiliser un matériau souple pour des raisons impératives de confort et une grande facilité de « retaillage » (retouche).
  • Le métal (chrome, cobalt, or, etc.). Le métal ne sera que très rarement utilisé, principalement dans les cas d’allergies confirmées où tout autre matière est absolument prohibée.

L’audioprothésiste devra, pour chaque patient, effectuer d’une manière très rigoureuse le choix le plus approprié en ce qui concerne la matière dans laquelle sera réalisée l’embout pour l’appareillage auditif.

 

Un commentaire

  1. younes Salmi

    21 janvier 2024 à 0 h 12 min

    MERCI POUR VOTRE CONTRIBUTION SPECIALISER POUR MIEUX INFORMER LES USAGERS DE L’AIDE AUDITIVE ET MEME LES PROFESSIONNELS, CEPENDANT J’AURAIS SOUAITE AVOIR DES ARTICLES PLUS EXPLICATIVES SUR DES CAS CLINIQUES DE LIMITES DE L’APPAREILLAGE CHERZ CERTAINS ET LES SOLUTIONS ENVISAGES
    MERCI ENCORE POUR CES INFORMATIONS TRES FORMATIVES

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