problèmes auditifs et non appareillage des français : la propagande de guerre des audioprothésistes

Début 2019, le Syndicat National des Audioprothésistes (UNSAF) a publié un communiqué de presse relatif au RAC 0 en audioprothèse, intitulé « Tout savoir sur le 100% santé en audioprothèse », signé par Luis Godinho, Président de l’UNSAF, également membre :

  • Du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM),
  • Du Haut Conseil de la Famille, de l’Enfance et de l’Age (HCFEA),
  • De la Commission des Comptes de la Sécurité Sociale (CCSS).

(Tous ces liens d’intérêts, il n’y a que nous que ça choque ?)

La lecture de ce communiqué nous a donné l’envie d’apporter quelques éclaircissements, ce qui reporte un peu notre article sur la prise en charge des appareils auditifs préréglés par la Sécurité Sociale et les mutuelles. Nous promettons de le rédiger rapidement (merci Paul pour la demande).

Ce communiqué vise, en théorie, à « éclairer » l’opinion publique sur 2 questions, suite à la mise en place de la « réforme historique » en audioprothèse, à savoir :

  1. L’amélioration de l’accès aux soins de qualité sera-t-elle au rendez-vous ?
  2. Les aides auditives concernées seront-elles de qualité ou « low cost » ?

En d’autres termes : est-ce que la baisse des prix consentis sur les prothèses auditives du panier 100% Santé permettra d’augmenter le taux d’appareillage des français sans baisser la qualité de la prestation de suivi et de l’appareil auditif ?

Un communiqué de presse pour légitimer le métier d’audioprothésiste !

le marché de l'audioprothése : vers la mort d'un métier de d'un monopole ?

Plus que de chercher à répondre à cette question (dont on connaît déjà la réponse), ce communiqué vise davantage à :

  • Laisser croire que le prix est garant de la qualité, ce que ne reflète pas les témoignages des utilisateurs ayant payé le prix fort ; et ce qui n’est pas la conclusion d’un essai clinique américain ayant objectivement comparé – dans le cadre d’un test réalisé en double aveugle et contrôlé par une étude placebo – l’appareillage auditif vendu avec prestation de suivi et celui vendu sans, à des prix – en conséquence – sans commune mesure ;

 

  • Justifier la nécessité d’un service de suivi onéreux (et surtout obligatoire puisque toutes les lois et les propositions visant à le distinguer de l’achat initial ont échoué), qui définit davantage le rôle d’accompagnement de l’audioprothésiste plutôt que les besoins réels d’une majorité de français qui ne font pas usage de cette prestation (comme le souligne l’UFC Que Choisir depuis 2015) ;

 

  • Préparer l’orientation préférentielle des personnes sur les appareils auditifs de CLASSE II (hors panier 100% Santé, dont les prix ne sont donc pas plafonnés), dont l’UNSAF a déjà annoncé qu’ils concerneraient 70% à 80% des besoins (!!), ce qui permet d’avoir une amorce de réponse quant à l’évolution du taux d’appareillage des français (et nous informe sur la réelle motivation à vouloir appareiller les gens) ;

 

 

Ce communiqué ne serait-il pas, en fait, une réponse à cet essai clinique et à la présence de plus en plus forte d’une offre préréglée, dont les avis utilisateurs sont élogieux ? En termes marketing, l’objectif de ce communiqué porte un nom : la propagande de guerre. C’est une stratégie qui vise à désinformer et éviter aux français d’exercer leur esprit critique. La propagande de guerre s’organise autour de 5 clés que l’on retrouve, de manière très lisible, dans ce communiqué :

 

  1. Cacher les intérêts économiques : de l’État, des mutuelles, des audioprothésistes – grands vainqueurs de cette réforme – en prétendant vouloir agir en prévention, sur un enjeu de santé national, avec la meilleure qualité possible (c’est à dire celle qu’aucune autre offre ne pourrait offrir) ;

 

  1. Cacher l’Histoire : dans notre cas, cacher que c’est parce que les audioprothésistes font prévaloir leurs intérêts économiques que l’offre n’a jamais été adaptée à la demande de 5 millions de français ; cacher que c’est cette faille qui a permis la naissance du préréglé, porté par des sociétés dont le but est d’appareiller les gens ; cacher que le préréglé est aussi efficace voire plus que le sur-mesure pour appareiller des personnes presbyacousiques ; cacher l’essai clinique qui le prouve ; ne pas faire d’autres essais et/ou comparaisons, qui risqueraient de confirmer le premier ;

 

  1. Diaboliser l’adversaire: le préréglé, peu cher, donc pas « qualitatif » et non pris en charge (rappelons-nous que le Président de l’UNSAF est également membre du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie et de la Commission des Comptes de la Sécurité Sociale – et on s’interrogera alors sur sa réelle motivation à vouloir apporter une solution efficace à des millions de citoyens) ;

 

  1. Inverser agresseur / agressé : en prétendant agir pour la bonne cause et le faire du mieux possible, on cherche à faire croire aux français qu’ils ont tort de ne pas s’appareiller – parce qu’en face les professionnels leur veulent du bien – et que tout autre solution auditive qui ne proposerait pas ces prix et ces prestations ne serait pas sérieuse et ne doit donc pas être une solution envisageable. En somme, les seuls qui font bien les choses sur le marché de l’audioprothèse, se sont les institutions en place, dont l’offre est unanimement rejetée par des millions de personnes dans le besoin. Ces millions de personnes auraient tort et les sociétés d’appareil auditif préréglé leur voudraient du mal !

appareillage auditif contour d'oreille et paire de lunettes adaptées : comment bien choisir sa prothèse auditive

  1. Monopoliser le débat, pour empêcher tout esprit critique. Sur la Réforme du RAC 0, deux institutions ont pris la parole pour se féliciter : le Gouvernement et l’UNSAF. Puis, ensuite, les journalistes qui ont relayé la parole du Gouvernement et les audioprothésistes, qui ont relayé celle de l’UNSAF. Le résultat : un discours homogène et lisse, qui vise à cacher les réels intérêts économiques de cette réforme qui, par ailleurs, ne permettra pas d’augmenter le taux d’appareillage des français (mais était-ce vraiment son but ?).

Évitons d’emblée la confusion, que tout le monde comprenne

En France, il y a 6 millions de personnes qui souffrent de problème d’audition. Parmi elles :

  • 3% souffrent de surdité profonde : la surdité profonde n’est pas appareillable, ces personnes pratiquent donc la Langue des Signes Française (LSF). Elles ne sont pas concernées par les problématiques nationales du non appareillage auditif ;

  • 9% souffrent de surdité sévère : la surdité sévère est un handicap auditif qui n’est pas toujours appareillable. Lorsqu’il est appareillable et dès que le handicap auditif est décelé, la personne est appareillée : 90% des personnes concernées sont appareillées.
    • Le parcours de soins est nécessairement long : psychiatre, neurologue, ORL, le handicap auditif doit être décelé et cela n’est pas toujours évident ;
    • L’appareil auditif est un implant cochléaire (bloc opératoire) ou un contour d’oreille ;
    • Le suivi sur plusieurs année est une nécessité, il s’agit, pour certains, d’apprendre à entendre et, parfois même, à formuler correctement les mots ;
    • L’apprentissage de la lecture labiale est bien souvent une nécessité ;
    • Bien sûr et heureusement, en tant que handicap auditif, la prise en charge est excellente. L’appareillage auditif permet, ici, la socialisation de l’individu, il n’est pas envisageable de passer outre.

Quand la perte auditive est sévère, l'appareillage auditif est un implant cochléaire ou un contour d'oreille

  • 88% souffrent de gêne auditive légère à modérée : c’est la presbyacousie. Lorsque l’on parle du non appareillage des français, on parle de ces 5 millions de personnes, dont 3 sur 4 refusent l’appareillage auditif. Nous pourrions lister les raisons de leur refus (prix, esthétisme, déni psychologique, complexité du parcours et/ou du dispositif), mais cela reviendrait, une fois encore, à les culpabiliser, à leur faire porter la faute en sous-entendant qu’elles ne s’appareillent pas car, finalement, leur gêne auditive ne les handicapent pas encore assez pour qu’elles sautent le pas. En ajoutant les phrases clés du discours traditionnel « Attention, sans appareillage vous risquez de vous isoler, de vous replier sur vous-mêmes, vous risquer la dépendance et la démence, voire Alzheimer », nous ajouterions alors, à la culpabilité, la peur en espérant que la conséquence sera de les voir courir chez l’audioprothésiste le plus proche pour, qu’enfin, elles s’appareillent (« vous avez échappé au pire, bravo ! »). Si, toutefois, elles n’agissaient pas ainsi, une prospection ciblée, en boite aux lettres, incitant les plus de soixante ans à « venir faire un bilan auditif gratuit chez votre audioprothésiste », finira de les convaincre (cette prospection est interdite par la Loi : étonnamment, vous ne vous entendrez jamais dire, à la suite de ce bilan auditif, que vous entendez bien ; vous en ressortirez avec un audiogramme de perte auditive souvent majorée, sans valeur légale et un RDV pris – directement par l’audioprothésiste – chez l’ORL d’en face qui, dans certains cas, aura déjà préparé la prescription médicale mais ne refera pas l’audiogramme, laissant la personne malentendante (ou pas) dans la plus grande ignorance sur son degré réel de perte auditive).

Exemple de démarchage en boite aux lettres de l'audioprothésiste Amplifon, publicité interdite par la loi

Ci-dessous, exemple de l’audiogramme de l’un de nos lecteurs. Sur le premier audiogramme, réalisé par un audioprothésiste, la surdité est profonde et nécessite un appareillage auditif (couteux, pour ce type de surdité). Sur le second audiogramme, réalisé quelques jours plus tard par un ORL, la gêne est très très légère et ne nécessite aucun appareillage auditif. 

audiogramme audioprothesiste interdit par la loi, les audioprothésistes ont tendance à majorer la perte auditive des patients ces derniers temps!

 

audiogramme d'un médecin ORL sur un patient entendant parfaitement, en comparaison à l'audiogramme du même patient réalisé par un audioprothésiste et montrant une perte sévère de l'audition chez ce patient.

À ce discours et ces méthodes traditionnelles, nous préférons l’honnêteté qui fait appel au bon sens : ces millions de français refusent de s’appareiller, parce que l’offre n’est pas pensée pour elles mais pour des handicaps auditifs (à l’exception de la prise en charge qui n’est pas du tout celle du handicap !) :

  • Parcours long et réglementé, avec parfois un délai de 6 mois pour un RDV ORL dans certaines régions (de quoi en décourager plus d’un) ;
  • Vente d’un contour d’oreille dans 80% des cas (alors même que l’on parle à des personnes d’une soixantaine d’années qui veulent quelque chose de discret) ;
  • Suivi sur 4 ans, obligatoire et payable d’avance, qui représente 40% du montant total de la facture ;
  • Et puis, non négligeable : renouvellement à 4 ans, puisque l’appareil qui vous aura coûté une fortune sera devenu « obsolète » ou « non réparable ». Pour le consommateur patient, il faudra alors refaire le même chemin et les mêmes dépenses, l’inflation en plus.

Le RAC 0 : une réforme contre des millions de français

Pour le Gouvernement

Les presbyacousiques sont les seuls concernés par les risques du non appareillage auditif. Les institutions le savent. Les coûts induits du non appareillage tournent autour de 2,1 milliards d’euros chaque année à la Sécurité Sociale, déjà déficitaire de plus de 4 milliards d’euros.

L’aubaine est fabuleuse pour le Gouvernement : en misant sur une meilleure prise en charge, il envoie un message fort aux français, celui d’un Gouvernement qui a compris que la barrière d’accès aux soins était financière et qui, pour « solutionner cet enjeu de santé national et aider les français » va y remédier en augmentant le niveau de prise en charge par la Sécurité Sociale, déjà bien endettée. Et c’est là toute la beauté du geste, le coup de maître, car cette dette, non seulement génère de la croissance mais, en plus, est payée par les français.

En théorie louable, cette action s’inscrit dans la logique d’une croissance par la dette, qui est le modèle économique dominant depuis 2008 : sans dette, pas de croissance. Aujourd’hui, tout est dette : votre épargne, votre retraite, le fonctionnement des institutions, etc. L’économiste Olivier Delamarche a estimé que pour créer $1 de croissance du PIB, il fallait $7 de dette. Et, dans le même temps, les 2/3 de la croissance du PIB viennent de la consommation des ménages, dont le pouvoir d’achat baisse constamment (inflation, mutualisation des différentes dettes à tous les niveaux dont ils ont la charge de remboursement, entre autres) et qui doivent donc emprunter (créer à nouveau de la dette), pour maintenir leur niveau de vie constant. Ce cercle est, bien sûr, vicieux car, sans croissance, la dette ne peut pas être remboursée !

 

Soyons pragmatiques : si le Gouvernement avait eu à cœur d’augmenter le taux d’appareillage des français en réduisant la barrière à l’achat et sans réduire la qualité de l’appareillage auditif et/ou du service de suivi, il aurait agit très simplement en permettant 2 choses :

  • Acter la « Loi Macron » du 6 Août 2015, en modifiant le code de la Sécurité Sociale. Cette loi distinguait le prix d’achat initial de l’appareillage auditif du service de suivi sur 4 ans. En l’actant :
    • Le prix d’un appareil auditif aurait immédiatement baissé de 40% ;
    • La prise en charge sur le prix nouvellement réduit aurait été possible, réduisant encore le reste à charge et sans peser davantage sur la Sécurité Sociale et donc les français ;
    • Le service suivi, dont on sait qu’il est peu voire pas utilisé, aurait été payable au cas par cas, selon les besoins de l’utilisateur qui aurait pu se rendre chez le professionnel de son choix. Cela aurait également booster la concurrence entre les audioprothésistes, ce qui aurait permis une meilleure qualité de service !

 

  • En actant cette dissociation entre achat initial et suivi sur plusieurs année, cela aurait également permis aux aides auditives préréglées dont l’efficacité a été prouvée, d’être remboursées par la Sécurité Sociale et, par voie de fait, par les mutuelles : sans augmenter la dette : d’une pierre deux coups, on avait un RAC 0  et une meilleure qualité de service par le jeu naturel de la concurrence, dès 2019 !

Luis Godinho, Président de l’UNSAF et également membre de la Commission des Comptes de la Sécurité Sociale, devait également avoir en tête ces quelques détails, lors de la négociation pour la Réforme du RAC 0. Une mesure similaire à cette loi a été proposée, puis refusée. Forcément, ça n’aidait ni les mutuelles, ni l’État, ni les audioprothésistes. Malheureusement, ça n’aurait aidé que 5 millions de français !

presbyacousie et déni, la perte auditive dans le regard de l'autre

Les mutuelles augmentent leurs tarifs et sont gagnantes. Une grande majorité d’entre elles sont des assurances, qui connaissent très bien, également, les mécanismes de la dette.

Du côté des audioprothésistes : tout va bien, merci !

Nous avons passé un bon moment en lisant les phrases fortes de ce communiqué, qui vantent la noblesse de nos audioprothésistes, leur mérite, leur volonté de vouloir agir pour les français dans le besoin : « le rôle de l’audioprothésiste n’est ainsi, pas seulement de vendre un appareil mais bien d’équiper des personnes, de les suivre et d’en prendre soin (…) Il nous apparait indispensable de penser cette profession comme participant d’un travail social et médical de care » ; « agir pour la prévention (…) sur un enjeu de santé publique (…) pour le bien vieillir » « la perte de l’audition est une priorité de santé publique (…), le prix des audioprothèses est un enjeu national (…) il faut appareiller les personnes qui n’entendent plus correctement »

« le prix des audioprothèses est un enjeu national » !!! Lançons un pari : comparons, d’ici 2020, le prix des prothèses de CLASSE II (ce sont les prothèses qui ne sont pas concernées par la réforme et dont le prix n’est pas plafonné mais qui, selon l’UNSAF, concerneront 70% à 80% des demandes d’appareillage auditif !!). Nous supposons que ce prix va considérablement augmenter, pour un appareillage auditif similaire !

Nous prenons note de toute cette bienveillance qui nous submerge et avons, de ce fait, quelques questions nous viennent subitement en tête.

  • Sachant que l’essai clinique américain a été réalisé en utilisant un appareil auditif préréglé du fabricant de prothèse auditive GN Resound, appareil qui a été jugé aussi efficace que les prothèses auditives vendues avec un service de suivi, au prix fort (que 85% des personnes ont rendu à la fin de l’étude), pourquoi GN Resound n’a pas souhaité diffuser la vente de cet appareil auditif à ces revendeurs, afin d’appareiller un plus grand nombre pour moins de $600 ?

 

  • Pourquoi, sur la base de cet excellent essai clinique datant de 2012, les audioprothésistes n’ont pas voulu faire passer la Loi Macron de 2015 ? Ni la proposition similaire évoquée lors de la réforme du RAC 0 (2018) ?

 

  • Pourquoi cet essai clinique est « caché », en France ? Et les appareils auditifs préréglés dénigrés par les audioprothésistes ?

 

  • Enfin, pourquoi les audioprothésistes se targuent d’agir en prévention alors même que la moyenne d’âge de leurs utilisateurs (quand ils décident de s’appareiller) est supérieure à 80 ans (soit 8 à 12 ans après l’apparition des premières gênes) contre 62 ans pour les appareils auditifs préréglés (soit dès le premier inconfort, aussi léger fût-il) ?

Soyons hônnetes

Ni l’État français ni les audioprothésistes n’ont à cœur de résoudre le problème et d’en revenir aux fondamentaux du Marketing, qui sont la base d’un business fonctionnel : proposer un produit conforme aux attentes des utilisateurs. Rédiger tout un communiqué de presse pour tenter (en vain) de redorer l’image d’un métier n’effacera pas les certitudes de nombreux français et les avis clients publics rédigés sur Internet : même au prix haut, à la qualité n’est pas au rendez-vous ! (Avis clients Amplifon ; Avis clients Audika).

avis clients sur l'appareillage auditif chez l'audioprothésiste Audika

avis clients sur l'appareillage auditif chez l'audioprothésiste Audika

avis clients sur l'appareillage auditif chez l'audioprothésiste Amplifon

Ce que Gouvernement et audioprothésistes souhaitent, c’est préserver et optimiser leurs propres intérêts financiers. Nous pouvons le comprendre (quoique), mais dans ce cas, qu’ils aient également le courage d’assumer ce positionnement.

  • Cessons d’appeler l’utilisateur « patient » alors qu’il est bien envisagé comme « client » voire même comme « vache à lait » ;
  • Cessons de jouer la vierge effarouchée en voyant le faible taux d’appareillage français ;
  • Cessons de dire que le service de suivi est une nécessité qui justifierait la pratique de prix hauts pour des personnes qui n’utilisent pas ce service et ne veulent pas le payer.

Aux utilisateurs éclairés qui veulent lutter conter ce système : testez le préréglé. À 300€, avec 20 à 30 jours de « Satisfait ou Remboursé », il sera toujours temps de changer pour plus cher si la solution préréglée ne vous convient pas. N’oubliez pas que le préréglé détient plus d’avis positifs de leurs utilisateurs que les solutions sur-mesure vendue avec un service de suivi : C.D.F.Q

 

Un commentaire

  1. Carayon

    21 octobre 2020 à 22 h 45 min

    Bonjour
    Effectivement je suis d’accord avec l’analyse faite. Mes appareils fonctionnent parfaitement depuis plus de 5 ans et on m’a invité à prendre un rendez vous pour m’annoncer qu ‘il fallait envisager de les changer. La démarche n’est pas du tout dans l’idée de l’entretien et du suivi des appareils pour le bien des clients et de la planète .Honnêtement je me suis senti pris en otage C’est un système pour contraindre les gens à acheter , mais la confiance n’est plus là et le problème c’est qu’on ne sait plus vers qui se tourner.
    Je ne pense pas que les indépendants soient mieux intentionnés.
    Toujours est -il que je serais heureux si un lecteur pouvait me recommander quelqu’un d’honnête sur Toulouse.

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